dimanche 4 avril 2010

Souvenir à l'approche de la mort

Novembre 2008

Je te hais. Je me hais. Tu me fais mal, je me fais mal. Pour me punir : je me fais du mal. Parce que je le mérite ? Pourquoi ? Je me salis. Princesse Sarah brade son cul dans une grande orgie sacrificielle, elle expie son crime imaginaire. Elle rêve à la reconnaissance suprême, la plénitude de l'amour, sa béatification qui n'arrivera pas. Plus elle lave le sol et moins son esprit est saint. Princesse Sarah à quatre pattes force l'admiration mais elle n'est pas une princesse. La princesse n'est pas à quatre pattes. Elle ne force pas l'admiration mais le respect.

Princesse est pleine de haine. Je suis pleine de haine ? De l'autre ou de moi ?
Je me vois mélodramatiquement découverte dans un bain de sang. Comme c'est romantiquement douloureux !

Je me salis. Il me salis. Je me salis.

Je le hais, je me hais.

C'est une très vivante douleur. Non pas l'anéantissement, l'appel du vide. C'est l'envahissement par une douleur érotique. Il me baise, il me fait mal. Je le baise pour qu'il puisse me faire mal ? Je cherche le réconfort auprès de ceux qui ne veulent pas m'aimer.

Pourquoi les garçons sont méchants avec moi ? Pourquoi est-ce que je ne m'aime pas ?
Pourquoi est-ce que je ne m'aime pas ?


Fuck, fuck, fuck.

Puis-je être agressive avec quelqu'un d'autre que moi-même ?
Arrête, arrête de te blesser. C'est ce que je me dis quand j'y arrive.
blog comments powered by Disqus