mercredi 25 novembre 2009

7 Choses que vous ignorez sur Melle Sarah

J'ai découvert ce matin un post de Melle Jones révélant tout ce que je n'aurais jamais voulu savoir sur son compte. J'en pleure encore... Et puisqu'elle a pris la peine de me taguer (et rapport à mon secret n°7), je joue le jeu avec plaisir.

petit 1
- Quand j'étais ado, Docteur Queen a été un de mes modèles féminins
parce que je trouvais que c'était pas un pédé, pis ça l'empêchait même pas de se taper un super bossego gravement viril...

petit 2
- Je passe mes journées scotchée au web 2.0 : je lis des dizaines de blogs, je scrute facebook et twitter à longueur de temps comme une vache regardant les trains passer
globalement parce que je m'emmerde un peu mais ça me permet aussi d'être au courant d'un tas de trucs de la plus haute importance, genre que @Happyloser se demande si les types qui sortent d'un sex-shop ont forcément la gaule, que DameSolN fait de magnifiques tartes aux myrtilles, que Grenoblois a enfin pécho... ou d'approfondir mes connaissance en éthologie).

petit 3
- J'ai découvert mon clitoris très tard : à 18 ans !
et même pas par mes propres moyens... la honte... pour moi mais également pour les quelques garçons qui avaient eu l'occasion d'explorer l'endroit auparavant.

petit 4
- La nuit je ronfle comme une vieille chaudière enrouée
d'ailleurs U.G.T.S. ouvre la fenêtre quand il dort avec moi parce qu'il trouve que c'est moins pire quand j'ai froid !

petit 5
- Des fois j'écris des chansons vite fait avec ma guitare
mais la plupart du temps, je la regarde de loin...

petit 6
- J'ai un frère tendance fasciste...
nos discussion atteignent le point Godwin à une vitesse prodigieuse !

petit 7
- Je rêve secrètement que Melle Jones soit ma copine
je lui ferais picoler des shots de vodkas et ensuite je l'obligerais à me raconter des vrais secrets (parce que franchement avec ce post elle s'est un peu foutue d'not'gueule...)

Voilà. Et comme moi j'ai pas d'amis sur le web 2.0, je ne tague personne.

jeudi 19 novembre 2009

La tyranie des émotions ? Moi, j'ai dis non !

Dans un organisme vivant soumis à un inconscient toujours prêt à frapper au mauvais moment et à un système hormonal au fonctionnement obscur et incontrôlable, les émotions sont susceptibles d'émerger au moment où on s'y attend le moins. Or, si les émotions positives sont habituellement bienvenues, ce n'est pas le cas des émotions, dites négatives, qui elles, engendrent des sensations pénibles, voire douloureuses.

C'est pourquoi, afin de maintenir son système émotionnel à un niveau homéostatique optimal, la prudence nous dicte de rester en permanence sur ses gardes. En effet, il serait extrêmement malvenu de fondre en larme inopinément devant Le plus grand cabaret du monde un samedi soir (soirée dédiée à la détente et au rire s'il en est). Quoi de plus fâcheux que de se trouver assailli par une émotion négative non sollicitée devant le rayon surgelé du Monoprix, alors que tout laissait présager un maintien du niveau émotionnel à un taux raisonnablement faible, au moins jusqu'au moment de ranger les courses dans le frigo.

Afin d'éviter ces désagréments du quotidien, j'ai créé une cellule de veille émotionnelle, opérationnelle 24h/24 et 7j/7. Ce système, élaboré par les instances les plus évoluées de mon organisme, dans leurs disciplines respectives (le lobe frontal, le Moi...) a pour but de limiter les conséquences désagréables de la survenue des émotions, en agissant sur plusieurs niveaux.

Le premier niveau est celui de la surveillance. Il s'agit d'observer attentivement les différentes sources (internes et externes) susceptibles de provoquer des émotions. Lorsqu'une telle source est repérée, le système se met en alerte, permettant d'éviter la source quand elle est externe, de la réprimer au mieux, si elle est interne. C'est le second niveau, celui de l'évitement.
Occasionnellement, quand la source est trop intense, il arrive que l'émotion négative survienne malgré tout. Dans ce cas, la cellule de veille va tenter d'en limiter l'impact au moyen de mécanismes tels la banalisation, la rationalisation, l'intellectualisation voire le déni, dans les cas les plus extrêmes. Ainsi, l'émotion passe de son état brut à celui de pensée, de cognition et perd ainsi en grande partie son potentiel de nuisance. C'est ce que nous appelons l'éradication émotionnelle.

Grâce à ce système, mon équilibre émotionnel reste stable, quelles que soient les circonstances. Je ne suis plus soumise aux aléas de la tristesse et de la joie. Je peux tranquillement savourer un plateau télé devant Confessions Intimes, sans me sentir affligée par les situations pathétiques des protagonistes. Je reste de marbre à l'annonce du décès de mon petit ami. L'actualité, même la plus sordide, ne me fait plus ni chaud ni froid.

Ce système, fruit d'une longue expérience dans la gestion des situations de crise émotionnelle, fait ses preuves depuis maintenant plusieurs mois et je ne peut qu'en recommander l'usage à tous mes fidèles lecteurs.

Vous aussi vous subissez des émotions négatives non sollicitées ? Vous êtes fatigués de fondre en larme devant le tirage du loto ?
Adoptez le système de veille émotionnelle labellisé Mademoiselle Sarah !


Pour tout renseignement, écrivez à mademoiselle.sarah.wip[at]gmail.com


Effets secondaires :
- Éradication non souhaitée des émotions dites "positives"
- Aboulie, clinophilie, comportements addictifs
- Risque de suicide

mercredi 18 novembre 2009

Séance

- Maintenant, en amour, je me sens tellement raisonnable...
- Raisonnable ? Vous ?
- ...
- ...
- En tout cas je raisonne beaucoup !

lundi 9 novembre 2009

L'Horoscope de Jean, patron bien aimé du QG

par Mademoiselle Sarah

Coeur : "Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse." N'oubliez pas d'exploiter cet adage à votre avantage.
Réussite : Vous exploitez l'alcoolisme de vos contemporains avec profit. Continuez !
Forme : Vous ne devriez pas utilisez celle de vos clients comme un comparateur pertinent.

vendredi 6 novembre 2009

Bon les mecs, maintenant j'peux vous l'dire,

j'ai pas trop trop aimé...

Quand j'ai remarqué que le serveur avec qui j'avais passé une nuit torride et que je croisais accessoirement plusieurs fois par semaine m'appelait systématiquement "miss".
Pause. Volte-face. Regard interrogatif, expression neutre : "Mais Louis ? En fait tu sais pas comment je m'appelle ?"
Arrêt. Regard paniqué. Le garçon se reprend rapidement et se lance à l'audace : "Ben... on a jamais été présenté." Sourire à l'appui, il serre les dents en attendant de voir si ça passe.
Je m'casse.

Quand j'ai appris par hasard un matin, que l'anglais qui venait de me quitter après m'avoir pécho en levrette sur du Bashung (aaah la culture française...), et répété 10 fois qu'il "wanted to see me again", était pas du tout anglais mais parfaitement français.
RAGE FROIDE. Mépris.
Excuses de l'intéressé par SMS. Instauration d'un tribunal intime. Torture... Pardon accordé après longue délibération et supplique de l'accusé, mais relégation irrémédiable dans la case "be my bitch".

J'ai pas trop trop aimé non plus quand tous mes potes ont eu vent de cette histoire et se sont bien foutu de ma gueule.

J'ai pas trop aimé, quand le charmant T. que je venais de rencontrer, et qui avait pris l'initiative de venir me rouler une pelle, après plusieurs échanges de mails de très bonne facture dans la catégorie teasing, m'annonce l'air de rien que mais non. Mais nous nous sommes mal compris. Je suis désolé si je t'ai laissé pensé que. En fait j'ai une copine.
Ah bah ouais ouais... Chuis con moi. J'm'imagine des trucs sur la base de pas grand chose quoi des fois... C'est les filles ça... T'sé, toujours prêtes à s'enflammer pour un rien.
Alors bon... ça va qu'il a un bon fond...

Pis, quand "un publicitaire" (c'est tout ce que je me rappelle de lui, même pas un prénom...) que j'avais ramené chez moi au milieu de la nuit, après que je me sois copieusement ennuyée sous ses coups de pine, m'a déclaré en se rhabillant pour partir, sourire satisfait aux lèvres : "Tu vas bien dormir maintenant... "
Hum. Oui, oui. Disons ça. Salut. Passe le bonjour à ta meuf de ma part.

J'ai pas trop trop aimé quand un prénommé Julien (lecteur, tu vas m'dire qu'on doit pas attendre grand chose d'un type qu'on a trouvé dans un bar mais quand même...), quand Julien donc... après avoir passé la nuit avec moi et m'ayant demandé deux fois mon numéro de portable, n'a finalement pas daigné répondre à mon sms lui proposant de se revoir.
Julien, tu apprendras qu'il y a une chose très simple à faire pour faire comprendre à une fille que tu ne la rappelleras pas : tu ne lui demande pas son numéro.

J'aime pas les mecs qui se la pètent, j'aime pas les mecs qui mentent, surtout quand c'est parce qu'ils croient que c'est ce qu'il faut faire pour pouvoir te baiser. CA, c'est un sacré mépris envers la gent féminine. JE BAISE AVEC QUI JE VEUX.

Et je m'arrête là... Ceci n'est pas un plaidoyer.

PS : Certain lecteur aura remarqué que je suis passé sur tous les sales plans qu'il m'avait fait et que j'avais pas trop trop aimé. Il m'en saura gré.

lundi 2 novembre 2009

L'Horoscope de Grenoblois

Coeur : Pensez-vous vraiment trouver l'amour dans un menu Big Mac ?
Réussite : Comme Mademoiselle Sarah l'a déjà mis en exergue précédemment, la frustration sexuelle ne peut qu'être bénéfique à votre carrière.
Forme : Votre quête personnelle pourrait avoir des effets inattendus sur votre choléstérolémie. Peut-être devriez-vous étendre votre terrain de chasse aux restaurants végétariens.