jeudi 27 mai 2010

Je sais pas où tu es

T'es là. Mais tu t'en vas. Tu reviens, souvent.
Mais je sais pas pourquoi. T'aime pas que je te dise que je t'aime.
Tu dis que c'est de ma faute. Parce que j'ai dénaturé le terme. Mais des fois je me dis que c'est juste une excuse. Peut-être que c'est toi qui dénature les termes.
Je sais pas ce que tu penses la plupart du temps, tu dis rien. Pourtant c'est vrai que tu parles beaucoup.
Je voyais pas tout ça avant. Je te voyais pas beaucoup, toi.
Là, en quelques sortes, t'es toujours là.
T'as eu beau gueuler, beaucoup. T'as pas demandé à partir.
Et à revenir non plus. Enfin t'étais pas non plus contre.
Alors je sais jamais où tu te situes et si c'est de ton plein gré.
Et ça a beau entretenir notre passion sur un fil toutes ces hésitations... ça peut pas être comme ça tout le temps.
Et depuis longtemps je rêvasse. A des trucs de midinette, des grandes déclarations et des demandes en mariage. Mais à des trucs tous simples. Je t'aime.
J'ai envie d'être avec toi.
C'est pas comme si on pouvait pas changer d'avis. Je veux juste savoir que tu veux être là. Maintenant. Même si ça se voit un peu. Même si ça suffit pas de le dire.

lundi 17 mai 2010

Y'a des jours comme ça...

...où tu prends conscience de ta connerie.
Que t'as blessé quelqu'un par pur je m'en-foutisme. Que l'anecdote que t'as utilisée pour faire rire des potes deux minutes, ben elle a blessé quelqu'un. Et ça va lui durer plus que deux minutes.
Et si la plupart du temps, t'as l'impression que c'est rien, que c'est juste des détails, là y'a un truc qui fait tilt. Peut-être que t'as fait une victime de plus, une qu'avait pas l'habitude.
Ou que la situation est atypique et que cette fois-ci, tes petits stratagèmes de minimisation ne fonctionnent pas. Donc cette fois, t'as déconné, ça se voit, tu te trouves pas d'excuse facile.
Et t'as juste envie de donner des coups de pied dans les murs et gueulant "Putain !" et "Bordel ! Mais c'est QUOI ton problème ?!"