vendredi 29 mai 2009

Mais t'es juste hystérique !

Paraît que les hystériques admirent les narcissiques. Ils les font bander paraît.
Mais paraît que ça marche pas parce qu'elle se sentent écrasées.
Paraît que les hystériques vivent bien avec les obsessionnels. Ils sont rassurants.
Mais ils sont moins bandants.

Moi je dis ça, je dis rien.

Leçon de la lose

Dans la vie faut faire des compromis. Paraît.

Mademoiselle Sarah cherche un obsessionnel un peu narcissique. Ou pas.

jeudi 28 mai 2009

Work in progress : no lose, no love

Quelques mails sur Adopte, quelques heures plus tard, premier rendez-vous.

Je l'invite à faire la queue avec moi à la boutique Navigo, Gare du Nord. Parce que c'est son quartier.
On est comme des potes. Il pose sa main sur mon bras.
Le garçon est tactile, j'aime.
On plaisante. On agace l'employée parce qu'on parle trop fort.
Une heure.
Les rendez-vous d'une heure, j'aime bien. On voit si le feeling passe et on n'a pas le temps de s'ennuyer.
On se revoit ? Oui !

Deuxième rendez-vous.
Discussion passionnée avec le vendeur de vin. On monte l'escalier de service. Ambiance. Peinture écaillée, l'escalier va s'écrouler sous nos pieds. J'aime. Il habite une petite chambre au dernier étage. La voisine est bavarde. Le garçon est tactile et poli.

Sur son toît on boit du vin d'alsace. La musique passe par le vélux. Discussions, plaisanteries, taquineries... Il me parle de beaucoup de filles. C'est cool. Le garçon est tactile, poli et pas monogame. J'aime.

Il fait frais. Le ciel est gris. Très gris. Mais il ne pleut pas. Je regarde autour de moi. Les fenêtres des voisins, le sacré-coeur, la tour Montparnasse, Beaubourg. C'est très romantique et ça a la légèreté d'une rencontre sans lendemain. J'aime, j'aime, j'aime.
Je frissonne. Il m'attrape par la taille et m'embrasse sur la joue avec un grand sourire. J'aime, j'aime.

Trop froid. Rentrons.

J'avais décidé que je couchais pas ce soir. Parce que je suis un peu lente comme fille parfois. J'ai laissé mes jambes piquantes, le maillot pas fait. J'ai dit à ma copine que je la rejoignais dans la soirée. Je me dis qu'il va falloir que je négocie mon départ.

On s'embrasse. Tiens, j'aurais pas cru qu'il embrassait comme ça.
On est tous les deux vaguement gênés, vaguement excités, vaguement séduits. J'aime bien, j'aime bien.

La discussion s'oriente explicitement sexe : pratiques borderline, porno, nos expériences, techniques de drague, éthique et sexualité, culture et sexualité.
Le garçon est tactile, poli, pas monogame et sexuellement très open...

Je lui dit que non, là je le sens pas, je réfléchis trop. J'arrive pas à me laisser aller. Mais serais vraiment ravie de continuer plus tard. Pas de problème bien sûr. Il essaie de me faire changer d'avis bien sûr. La fille se laisse convaincre. Le garçon est tactile, poli, pas monogame et convaincant avec ses doigts.

Baise et re-baise. Le garçon est poli et baise comme un acteur porno. Intéressant.
Il veut que je dorme avec lui. On dort bien avec lui.
Baise et re-baise.

Les garçons open se sentent bien avec Mademoiselle Sarah. Ils ont l'impression qu'ils peuvent tout lui demander. Ils ont raison.

Maté, cigarette.
A bientôt ? A bientôt.

Pas de leçon de la lose today : Mademoiselle Sarah a gravement assuré !

mercredi 27 mai 2009

Bénéficiaire : Mademoiselle Sarah

Je lui ai parlé de mon blog. Comme ça, en passant.
En passant, comme ça, je lui ai dit que j’avais embrassé une fille.

Quand on était ensemble, je disais beaucoup de choses. Comme ça. En passant.
Que oui, j’avais flirté avec un garçon mais c’était juste pour jouer. Rien de grave.
Oui j’ai embrassé ce type mais c’était pour un pari.
Comme ça.
Qu’est-ce qu’il était jaloux mon amoureux. Comprends pas.

Pour quoi faire ?
Pour faire comme si c’était pas grave ? Comme si je me sentais pas coupable ? Comme si j’avais jamais envie d’aller avec d’autres garçons. Comme si c’était pas tromper.

Mon amoureux. Il est toujours amoureux. Et moi, je continue à lui dire des trucs comme ça. En passant.

Emetteur : L’ex-amour-de-ma-vie

J'ai pensé à tout ça en encaissant son chèque ce matin.

lundi 25 mai 2009

Séance

- Tous les trucs que j'ai aimé faire étant petite, je les ai abandonnés. Je dessinais quand j'étais gamine. On me faisait des compliments sur mes dessins
- Qui ?
- Mon père, mes co
- Voilà.

Fin de la séance.

Mademoiselle Sarah est la honte de la drague

Pardonne-moi Seigneur parce que j'ai pêché. Encore.
Samedi soir j'ai trop bu. Beurk. Trop d'euphorie tue l'euphorie.
Encore une fois, j'ai pas réussi à traîner ma copine en boîte.
On a encore fini à notre QG.
J'ai encore trébuché dans la drague.
J'avais trop bu pour faire la fille douce. J'ai essayé quand même. Je l'ai regardé.
Il m'a rendu mon regard. Au lieu de faire un léger sourire et de baisser les yeux, j'ai laissé mon sourire grandir et devenir démesuré. Je me suis tournée vers ma copine, hystérique comme une collégienne : "Il m'a regardée!"
Nouvel échange de regards. Un peu plus maîtrisé.
Le bar fermait. Je voulais trouver le moyen de l'emmener boire un verre.
Je voulais lui parler. Savoir comment il s'appelait. Le revoir.
Alors je me suis lancée vers lui. Je devais lui plaire. Il avait l'air de m'attendre.
J'ai parlé. Parlé. Surexcitée. Il avait l'air d'hésiter. J'ai insisté, insisté. Il m'a dit qu'il rentrait, qu'il travaillait demain, que son copain l'attendait, qu'on se reverrait.
Il est parti.

Comment j'ai transformé une ouverture en cratère fumant.

Mademoiselle Sarah est trop fatiguée d'elle-même pour tirer une leçon de cette lose.

mercredi 20 mai 2009

Mon premier petit ami : lose et domination

J'en avais marre des plans culs.

Huit mois que j'étais célibataire, j'avais envie de vivre autre chose. J'étais tombée amoureuse du charmant T. mais ce n'était pas réciproque. Alors j'avais juste fermé ma gueule et je m'étais éclipsée.

Et finalement ça m'avait donné envie d'avoir un petit ami. Sauf que j'avais oublié qui j'étais. Une fille qui cherche des mecs bien. Et une fille qui tombe amoureuse. J'ai rencontré le garçon intelligent sur Adopte un Mec.

Après notre première rencontre. Je savais déjà qu'il dominait la situation. Bien plus que le charmant T. Mais je ne savais pas s'il pouvait me plaire, physiquement. Et puis plus tard, on a fait l'amour. C'était merveilleux. J'ai découvert des sensations que je n'avais jamais éprouvé. Car je suis une loseuse du sexe.

Et oui le sexe c'est fondamental. Je crois que c'est à ce moment que les choses se sont jouées. Je savais que j'allais tomber amoureuse si ce n'était déjà fait. Sauf que le garçon intelligent dominait. Il dominait la situation, il dominait notre relation, il dominait intellectuellement. Et ce n'est pas ce genre de relation que je cherche.

C'était pas de sa faute. C'était de la faute de nous deux. Et tout ça était déjà joué quand on est sorti du bar d'Amélie Poulain après notre premier rendez-vous.

Il était trop génial mais... oui, trop. Si bien que je me sentais petite. On ne peut pas construire une relation équilibrée sur une telle base. C'est dommage, dommage, dommage... Ce n'est pas de ma faute, c'est de la faute de nous deux. On ne pouvait pas s'entendre.

Leçon de la lose

J'ai un problème avec la domination. Ce que je cherchais, ce qui m'a rendue vraiment dingue de lui, c'est le fait qu'il ne me dominait pas seulement au pieu. C'est ça qui rendait le sexe aussi intense pour moi, quand il me disait "Tu es à moi", je vibrais dans mon corps, dans mon sexe, dans mon coeur...
Mais je ne peux pas être heureuse dans une relation où je suis dominée. Et lui non plus d'ailleurs.

Paradoxe insoluble ?

Mademoiselle Sarah est perplexe.

PS : Il y a mille façons de raconter une même histoire, certaines sont plus jolies que d'autres...

samedi 2 mai 2009

L'exception culturelle française : lose et substances toxiques

Il est quatre heures du matin, après 4 bières, 3 rhums, 8 verres de vins et 5 joints... DameSolN et Mademoiselle Sarah sont d'humeur pour des discussions de fond. Thème du jour : gastronomie et défense de l'exception culturelle française.

A cette heure-ci, la fringale post biture favorise grandement l'orientation des discussions sur ce type de sujet. Synthèse du débat qui durera une bonne demi-heure :

DS : J'aime tous les fromages.
MS : Nan... Y'a bien des fromages qu'on aime pas...
DS : Nan moi je les aime tous.
MS : Avant y'avait des fromages que j'aimais pas. Genre le roquefort... Mais maintenant, t'as raison, j'crois que j'les aime tous. Ouais t'as trop raison ! Genre tous les fromages forts : genre le roquefort, le camembert, le maroilles... Et même ceux qu'ont pas de goût. Le babybell, la vache-qui-rit... Tous.
DS : Mais ouais ! Tous !
MS : Grave. Tous.
DS : Les américains, eux, ils pasteurisent tous les fromages. Ils font même du roquefort pasteurisé !
MS : Ah ouais n'importe quoi ! Y sont cons les américains.
DS : Grave.
MS : Grave.

Leçon de la lose

Picoler n'est pas une activité constructive.

Mademoiselle Sarah prend conscience de certaines choses.