lundi 24 août 2009

Portrait : Claude

Pendant des mois je t'ai croisé sans jamais m'approcher.
Claude, Claude, Claude, Claude.
Un jour je t'ai attrapé par la main, caché dans l'ascenceur. Je t'ai embrassé. Ephémère sensualité.
Claude, j'ai oeuvré pour que nos corps puissent se trouver.
Ils se sont croisés, effleurés, caressés. Inhibés, ils ne se sont pas rencontrés.
Claude. Ont passé des mois et des années et ton charme ne s'est pas épuisé. La proximité de ton corps provoque une onde de choc que je ne peux entièrement absorber. Tu me fais vibrer.
Ton regard dans le mien est chargé du désir que j'y projette. Je tremble.

Mais Claude, tu ne dis rien. Tu ne dis rien. Tu ne dis rien.
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