Il me demande à quoi je pense.
Qu’est-ce que je pourrais bien lui dire ? Que ça ne le regarde pas. Je lui dis ça. Ça ne le regarde pas, les images de toi qui émergent dans ma tête depuis quelques jours. Je lui dis que ça ne le regarde pas. Il ne voudrait pas savoir ça.
Il trouve que je ne suis pas du matin.
Ça me fait sourire parce que j’ai envie de pleurer. Non je ne suis pas du matin, disons cela. Partager mon réveil, mon silence avec un inconnu... je me rends compte, peut-être un peu tard, que c’est au-dessus de mes forces.
Déjà je ne peux plus faire l’amour.
Ce sont les boucles de tes cheveux qui brûlent mes doigts comme je ne peux pas les toucher. Quand il glisse entre mes cuisses, je ne peux pas ouvrir les yeux et voir un autre que toi me donner un plaisir vidé de son sens.
Je ne sais plus pourquoi je suis là. J’ai hâte de m’enfuir. J’ai des images de toi plein le corps qui viennent pointer le gouffre entre lui et moi. L’indifférence insupportable qui m’étreint après un orgasme qui me laisse creuse comme une poupée inanimée.
La dernière fois que je t’ai vu tu souriais, j’y repense comme à une tarte aux pommes tiède. Avec de la cannelle.
Quand il sourit, mon sang se glace.
Et je sais maintenant ce que tu es venu me dire. Pourquoi tu me tourmentes. Pourquoi tu t'insinues dans mes pensées, dès que je suis avec un autre. Je me fourvoie.
Qu’est-ce que je pourrais bien lui dire ? Que ça ne le regarde pas. Je lui dis ça. Ça ne le regarde pas, les images de toi qui émergent dans ma tête depuis quelques jours. Je lui dis que ça ne le regarde pas. Il ne voudrait pas savoir ça.
Il trouve que je ne suis pas du matin.
Ça me fait sourire parce que j’ai envie de pleurer. Non je ne suis pas du matin, disons cela. Partager mon réveil, mon silence avec un inconnu... je me rends compte, peut-être un peu tard, que c’est au-dessus de mes forces.
Déjà je ne peux plus faire l’amour.
Ce sont les boucles de tes cheveux qui brûlent mes doigts comme je ne peux pas les toucher. Quand il glisse entre mes cuisses, je ne peux pas ouvrir les yeux et voir un autre que toi me donner un plaisir vidé de son sens.
Je ne sais plus pourquoi je suis là. J’ai hâte de m’enfuir. J’ai des images de toi plein le corps qui viennent pointer le gouffre entre lui et moi. L’indifférence insupportable qui m’étreint après un orgasme qui me laisse creuse comme une poupée inanimée.
La dernière fois que je t’ai vu tu souriais, j’y repense comme à une tarte aux pommes tiède. Avec de la cannelle.
Quand il sourit, mon sang se glace.
Et je sais maintenant ce que tu es venu me dire. Pourquoi tu me tourmentes. Pourquoi tu t'insinues dans mes pensées, dès que je suis avec un autre. Je me fourvoie.